Juste pour se détendre

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Yume marchait calmement dans Elcida. Elle était arrivée dans cette ville la veille. Pourquoi était-elle partie de chez elle? Si on pouvait apeller cet endroit comme ça, tout simplement parce que sa tante en avait marre de la voir. Ses parents étaient décédée depuis longtemps et ont l'avait mise chez sa tante. Malheureusement, celle-ci ne l'aimait guère, comme la plupart des gens de sa famille.

Toujours cet air ennuyer accroché dans le regard, elle poussa la porte d'un café. Elle venait tout juste de se réveiller et avait besoin de quelque chose pour la secouer un peu. Mais même en avalant trois litres de café, elle avait toujours se visage si...fade.

Elle sortit un petit paquet de cigare aux cerises, ses bâtons de paradis, comme elle les appelait. Elle prit son briquet en argent. Un *Y* était gravé au milieu et elle l'alluma avant de tirer un bon coup sur le bout du cigare, regardant sa propre fumée s'en aller.

*...Mais qu'est-ce que je suis venue faire ici*Pensa t-elle ennuyée

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Amy èrrait depuis une semaine dans une ruelle sombre et crasseuse où elle se surprit même à parler à des rats. Celle-ci mangeait en cachette. Dès que que la nuit tombait, elle allait voler des restaurants pour avoir de la nourriture gratuite. Mais, la jeune femme n'avait pas l'impression de vivre. Comme si elle n'était qu'une esclave de son désir de vivre. Contre son gré, elle vivait.

Lorsque des passants passaient dangereusement près de la ruelle où elle était, une peur atroce l'envahissait. De la paranoia la paralysait. Amy détestait cette vie. Son corp n'arrivait plus à bouger comme elle le voulait. Étant trop faible, celle-ci n'avait même pas prit la peine de voir qu'elle n'avait aucunement les mêmes vêtements qu'à l'habitude. Du moins, de vue, ce n'étais pas ceux qu'elle enfilait avec assurance proprement. Ceux qu'elle avait était...Sâle et ne faisait que reflètait où était rendu son estime d'elle même.

Plusieurs blessures se créaient sur ses bras qui, avaient luttés plusieurs personnes qui avaient osé la menacé de la tuer pour prendre son seul habitat. La fameuse ruelle. Elle n'avait même plus de force pour tenter de faire renaître un éclat dans son regard ou se ressaisir. Une lourdeur s'abbatait sur elle. Comme si, quelque chose forçait sur ces épaules depuis trop longtemps. Avec un grognement effrayant, en marchant le plus vite qu'elle pouvait, traversa la ruelle et s'arrêtait à nombreuses reprises pour ne pas qu'on l'observe trop longtemps en se cachant dans la noirceur.

Avec une agressivité qu'elle avait eut il y a des lustres, Amy débuta sa course pour rejoindre elle ne sait quelle endroit. Ses jambes la lâchèrent devant un café. Un café... Peut-être pourrait-elle prendre des forces en buvant un peu? Elle avait assez de monnaie pour en prendre plusieurs. Autant en profiter.

*Cafééééé...Cafééééééééééééééééééééééé....*

Sa faim commença à la controler. Elle devait absolument boire quelque chose avant de s'évanouir ou de mourir, tout point! En entrant dans le bâtiment, la porte s'ouvrit avec un grincement sur la jeune femme qui avait un air séduisant malgrès ses accoutrements qui étaient loin d'être chic. Avec sa démarche plutôt maladroite, elle alla sur une chaise pour commander un café. La serveuse lui en donne un, puis s'en va aussitôt. Amy le but d'un coup et le posa violament sur une table. En contournant les chaises et tables, elle remarqua de la fumée qui commençait à se matérialiser dans la pièce. Cigarette...Son démon d'enfance...

Elle se tourna lentement de tous côtés pour voir qui fumait. À sa plus grande satisfaction, la femme constata qu'elle n'avait pas eut une illusion. Quelqu'un fumait.

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Yume fumait tranquillement. Elle fumait quand même assez pour son jeune âge. Mais elle s'en moquait bien. La vie n'avait plus d'importance à ses yeux. Mourir aujourd'hui ou demain, cela lui convenait parfaitement. Elle tira une nouvelle fois sur son cigare qui déguagait une délicieuse odeur de cerises. Elle ne fumait que cela: Des cigares aux Cerises. Des PinksLips. Ça marque préférée.

Elle vit entrée une jeune femme aux allures un peu étrange selon certains clients. Mais elle, elle s'en fichait complètement. Tout le monde était libre de s'habiller et de vivre comme il l'avait choisit. Elle ne pouvait faire aucune remarque là-dessus. Pourtant, elle la trouva un peu maigre. Elle se leva aussi lentement qu'une tortue et alla s'asseoir sur un banc près de la jeune femme en question. Elle ne lui adressa aucun regard.

"Servez-moi un gâteau, enfin, n'importe quoi de par trop cher"Dit-elle

"Euh...nous avons une tarte aux sucres délicieuses, assez grosse et en spécial"Dit gentiment la serveuse

"Bon, je vais prendre cela alors"Dit Yume en écrasant sa cigarette dans un cendrier

Elle ressortit son petit paquet rouge et rose et prit un autre bâton de plaisirs. Elle le déposa délicatement sur ses lèvres et l'alluma. La serveuse revenue avec une grosse part de tarte. Yume lui fit un signe de la tête voulant probablement dire merci et elle glissa l'assiette vers l'inconnue

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Toujours sur le banc en train de se noyer dans ses idées noires, elle se demanda si elle devrait prendre un autre café pour se ressaisir un peu. Comme disse les gens "heureux", il faut vivre le jour au jour. Mais, en essayant de sourir, elle baissa sa tête pour se traiter d'imbécile. Elle ne méritait pas de vivre joyeusement, comme le capitaine leur avait spécifié. Amy était-elle en train de rêver ou de vivre?

-"Servez-moi un gâteau, enfin, n'importe quoi de par trop cher"-

La jeune femme se retourna vers la personne qui avait dit ça. C'étais la personne qui fumait depuis toute à l'heure...Qui avait l'audace de fumer près d'elle! Cependant, elle ne pouvait pas savoir qu'à une époque, Amy aurait tuée pour des choses envoutantes comme les cigarettes et bonbons pour lui donner un peu de joie de vivre. Lui enlèver ce goût amer dans sa bouche. Bref, que cette inconnu fume où elle veut, la femme s'en fichait.

La jeune morte vivante examinait la serveuse qui venait de se dessiner dans sa vision avec des yeux absents elle scruta chaque petit détail de son visage. Après une seconde, elle se découragea et remit son regard sur sa tasse où, apparament, il y avait eu trace de café. Une odeur lui donnait une satisfaction sans borne. L'étranger avait recommencée à fumer une autre cigarette.

*Elle veut me tuer, c'est ça? C'est trop tentant...*

Un bruit d'assiette qui se faisait glisser sur le bois de la grande "table" parvint à ses oreilles. Une autre senteur vena s'ajouter à son nez. Une tarte aux sucres étaient devant elle! Elle mit un regard sur l'inconnue. Était-ce elle qui lui avait donnée? Par pitié? Par compassion? Était-elle en si mauvais état? Amy la mangea soigneusement. Mais en moins de deux minutes, plus rien.

- Depuis quand vous faites de la charité? Avait-elle dit d'un ton espiègle sans vouloir offenser son interlocuteuse sans même la regarder.

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Yume, le cigare dans la bouche, la regarda du coin de l'oeil. Elle prit son cigare entre son pouce et son index, évacua toute la fumée d'un seul souffle et déposa tranquillement le bâton saveur cerise dans le cendrier. La fumée s'en échapait lentement. Yume la fixa un moment. Elle se trouvait déjà un peu maigre, elle ne mangeait pas tous les jours.

Yume accumulait les petits boulots, le matin, le midi et le soir. Peu importe, tout lui convenait. Tant que cela rapportait assez pour survivre. D'ailleurs, elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle voulait survivre. Peut-être parce qu'un jour, elle entendit la phrase suivante: *Tant que tu sera encore en vie, une partie de moi continuera de vivre.* Elle soupira.

"Si tu veux ressembler à un sac d'os, c'est ta vie. Tu n'est pas obligée de la manger ma tarte. Mais je l'aie déjà payée et j'aime pas ça. Alors que ça soit toi ou quelqu'un d'autre qui la mange ça revient du pareil au même, elle finira par se faire manger."Dit-elle le regarda lassée de la vie

Elle avait le regard vide, presque sans émotion. Accroché à son passé, qui la torturait. C'est comme si, dans ses yeux ont pouvait y lire la souffrance. Comme si elle cachait quelque chose. Mais qui ne cache aucune blessure de nos jours? Elle reprit son cigare et se décida à en sortir un pour l'inconnue.

"Je te conseille pas de le fumer en même temps que de manger ta tarte...parce que selon moi...le goût sera horrible"Dit-elle en esquicant un sourire

Mais même ce sourire semblait terriblement froid. Elle était comme ça, une fille, complètement vide. Qui n'était là que pour garder le souvenir d'une autre vie. Elle donna des petits coups d'index sur son cigare pour faire tomber la cendre dans le cendrier.

"T'inquiète, je fais pas sa par compassion ou par pitié. C'est sûrement ça que tu dois penser? Moi je le fais simplement, parce qu'il y a des gens qui ne se donnent pas la peine de le faire. C'est idiot tu vas me dire...bah je suis tout à fait d'accord. C'est idiot"Dit-elle en soufflant sa fumée

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"Si tu veux ressembler à un sac d'os, c'est ta vie. Tu n'est pas obligée de la manger ma tarte. Mais je l'aie déjà payée et j'aime pas ça. Alors que ça soit toi ou quelqu'un d'autre qui la mange ça revient du pareil au même, elle finira par se faire manger."

Amy n'avait pas envie de savoir si l'inconnu avait mal pris sa question. Juste que ça lui avait parru trop pénible, ce qu'elle avait dit. Elle ressemblait aux autres, on dirait... Celle-ci paraissait vouloir absolument faire voir que les autres, elle s'en fichait et pouvait vivre sans un entourage. Peu importe, la jeune femme n'avait pas à juger quelqu'un dans l'état où elle était. Elle qui possède des vêtements avec de la crasse dessus à cause dela rue et un regard absent, la femme ne pouvait pas dire du mal des autres en étant dans cette situation. Avec ses soucis qui hantaient son crâne, Amy n'écoutait guère ce que l'étranger lui disait. Par contre, la dernière parole quelle avait dit résonnait dans sa tête.

"T'inquiète, je fais pas sa par compassion ou par pitié. C'est sûrement ça que tu dois penser? Moi je le fais simplement, parce qu'il y a des gens qui ne se donnent pas la peine de le faire. C'est idiot tu vas me dire...bah je suis tout à fait d'accord. C'est idiot".

- À part quelqu'un accablé par la vie, qu'êtes-vous? Rien? Avait-elle dit en observant la fumé de la cigarette de son interlocuteuse.

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Yume la fixa toujours du coin de ses yeux ennuyée de tout. Ses gestes lents encore une fois, elle redéposa son cigare. Qui était-elle? Bonne question! Elle était une enveloppe vide qui attendait simplement son heure? Une fille qui était là, dans le décor, juste pour qu'il y est plus de choses dans celui-ci. Elle soupira.

"Qui suis-je? Je sais pas trop, une fille qui te tape sur les nerfs ? Tu as raison par contre. Dans un monde comme le notre, présentement, je ne suis rien. Rien du tout. Pas de famille, pas d'amis. Plutôt pénible. J'me demande encore pourquoi je suis ici. Mais bon...c'était quoi déjà la question?"Dit-elle moqueuse

Elle parlait comme ça, juste pour parler. Ne se souciant même pas de savoir si l'inconnue l'écoutait ou la regardait. En fait, cela n’avait pas vraiment d’importance pour elle. Parce que personne ne lui prêtait jamais attention.

« Je ne trouve pas vraiment que je suis accablée, mais plutôt fatiguée. Mouais…T_T fatiguée de cette vie. Mais bon comme j’peux pas mourir j’ai pas trop le choix. Ah oh fait je m'appel Yume Madako. Mais ne m'appel pas par mon prénom. Madako tout court c'est bon"Dit-elle comme si son nom cachait quelque chose

Yume, un joli nom pourtant, qui signifiait *Rêve* Pourtant tout l e monde l'appelait Madako.

"Et toi? Pourquoi tu es dans ce sale état? Tu t'es dis que comme la vie n'avait pas été généreuse avec toi, t'allais te foutre dans une ruelle et attendre?"Dit Yume calmement sans la dénigrer ou quoique se soit.

Ce n'était qu'une simple question. Libre à elle ne lui répondre. Elle prit son cigar et en tira un bout lentement.

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La jeune femme écoutait l'inconnu même si, à chaque fois que l'odeur de la douce cigarette venait à son nez, gémissait. Écouter... Un large mot pour dire ce qu'elle faisait. Disons que, elle ignorait guère ce que disait l'inconnu. Car si elle voulait avoir une réponse à sa question, il fallait écouter, non? Juste que, Amy revisionna comment elle est arrivée ici. Pourquoi est-elle venue ici? Pourquoi tous ça se percutaient à une vitesse hâtive? Elle éclaterai en sanglot si celle-ci se verrait dans un grand miroir. La femme qui était plus du genre mégalomane avait reçue un sérieux coup à son orgeuil en sortant de la sombre ruelle. En observant ses habits un bref instant, elle remit son regard vers elle ne sait où en attendant que quelque chose d'intéressant se passe. Yume Madako. L'étrangère lui avait dit son nom. Eh bien.

"Et toi? Pourquoi tu es dans ce sale état? Tu t'es dis que comme la vie n'avait pas été généreuse avec toi, t'allais te foutre dans une ruelle et attendre?"

- On peut dire ça, mais je suis forcée d'aller me perdre dans une ruelle et d'habiter dans c'te coin là. Avait-elle dit sur un ton démentiel.

Après un moment qui lui parrut lourd, elle regarda avec persistance cet objet si ensorcelant. Cigarette aux cerises. Allait-elle accepter de lui en inoculer une? Son regard ressemblait réellement à celui d'un meurtrier disjoncté. En étant dans sa transe, Amy lui demanda brusquement si elle pouvait lui donner une cigarette.

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Yume eut un rictus devant son air si...si démente. Le cigare dans la bouche, elle aurait pouffée de rire si elle se rappelait comment. Même son rictus n'en semblait pas un. Elle prit le cigare qu'elle avait déposée près de l'inconnue deux minutes plus tôt et lui tendit.

"Tu pense vraiment que je l'avais mit la pour faire jolie? Je t'aie remarquée dès que tu es entrée. Tu regardais mon cigare et depuis tout à l'heure tu regarde la fumée. Donc, j'en ai conclut que t'en voulais un"Dit-elle

Le rebord en papier d'or était somptueusement sucré aux cerises. Elle prit son briquet gravé d'un Y et lui tendit pour qu'elle l'allume.

"On est jamais forcé de faire quoique se soit. Du moin à mon avis. On est tous maître de sa vie, même quand ça tourne pas comme on voudrait. Même si on fait des erreurs. Même si on se fait enlever le peu qu'on a. On a toujours le choix. Mais au lieu de se bouger et de se motiver à foutre quelque chose de sa vie...bah T_T...l'humain préfère garder le peu qu'il a et vivre avec en continuant de rêver. Ou il finit par se dire que tout le monde est contre lui, que la vie ne mérite pas d'être vécu et blablabla"Dit-elle songeuse

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Amy prit immédiatement la cigarette que Madako lui tendait. Elle l'a glissa entre ses lèvres et l'alluma en vitesse. Un énorme soulagement boulversait ses pensées morbides. Tous ces folles folies de jeunesse lui étaient revenues, elle qui avait, on peut dire, arrêté de fumer. Sur les bâteaux, peu ont des cigarettes en poche..Même aucun. Sur un allure de nostalgie qu'elle avait attirée malgrès elle, celle-ci s'enfonça dans une horrible mélancolie. Elle se relèva un instant pour avoir l'espoir d'appercevoir quelque chose et se rassit avec une légère inquiètude qui flotait dans l'air. Amy ne se rendait pas comte qu'elle risquait sa vie de s'être montrée ici. Cependant, personne ne peut l'a blâmer ni l'accuser, peu connaissent son existance. Alors, pour ses antécédents... Il fallait les laisser derrière.

- Ça a son sens. Avait-elle murmurée en réfléchissant. Mais c'est plus par précaution que je fais ça. La règle d'or est que, tôt ou tard, on se fait punir par ce que nous avons fait dans notre passé. Je sais que je vais devoir y passer, par contre, j'ai envie de m'amuser encore un peu avant de m'attarder à penser à ça, alors je vais mon possible pour pas m'attirer trop d'l'attention. Qu'as-tu à trainer dans ce café, toi? Probablement que pour fumer ou boire un peu, trainer bref. T'as l'air dépressive, toi, j'me trompe? Avait-elle dit d'une façon plutôt trouble fête.

En expirant tous l'air contaminer par la délicieuse odeur de son trésor, elle comtempla Madako pour une fois. À peine qu'elle vit ses yeux, tous comme la serveuse, elle se remit dans ses pensées et en se décourageant, posa ses pupilles par terre. En se sentant affreusement inconfortable sur le siège, il n'était pas rare qu'elle regarde en arrière d'elle pour avoir la certitude que personne l'espionnait.

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Yume ne savait pas si elle donnait l'air de l'écouter. Pourtant, elle écoutait l'inconnue avec grande attention. Elle était comme ça, que ça l'ennuie ou non, elle écoutait toujours les autres. Elle ne comprenait pas pourquoi d'ailleurs. L'inconnue semblait se cachée. Elle avait l'air un peu méfiante avec l'entourage.

"À te voir comme ça, moi je pense que tu as assez payée non? Car, si tu veux vraiment t'amuser un peu avant de partir d'ici, tu n'auras pas vraiment d'autre choix que de te montrer un peu."Dit-elle moqueuse

Quand elle dit: Qu'as-tu à trainer dans ce café, toi? Probablement que pour fumer ou boire un peu, trainer bref. T'as l'air dépressive, toi, j'me trompe?. Yume pouffa presque de rire. Cela l'étonna beaucoup même, c'était rare qu'elle se laissait aller un peu!

"Tu es du genre plutôt directe toi non? J'adore ça. Non je ne suis pas du tout dépressive...Enfin...à mon opinion. C'est parce je porte du noir que tu me dis ça? Je me suis arrêter un peu pour boire un café, je viens d'arriver en ville. Ma tante ma littéralement poussée hors de chez elle. Mais bon c'est une vraie teigne alors pas de quoi faire un drame, de toute façon je comptais partir. Je suis dans cette ville pour voir si je pouvais de nouveau blairer cette ville pourris..."Dit-elle un peu mystérieusement

Elle commenda un café et prit la tasse entre ses mains. Elle regarda le liquide trop chaud et brun pâle.

"Mais...elle me fiche toujours la trouille cette ville...Un jour je vais p'tète bien lâcher une bombe nucléaire ici pour me soulagée"Dit-elle presque en riant

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Non, Amy n'avait pas payée sa dette totalement. Mais, pour ne pas éveiller les doutes chez Madako, elle ne bougea pas le regard et ne montra pas l'angoisse bouillante qui montait en elle. En observant sa tasse de café où il ne restait aucune goûte dedans, elle essayait de ne pas se reperdre elle même. Dès qu'elle entendit...

"Tu es du genre plutôt directe toi non? J'adore ça........"

La jeune femme eut un sourir loin d'être honnête. À y voir, pas tout le monde possèdait le même avie que ses parents. Si elle l'aurait connue lorsqu'elle était jeune, Madako l'aurait pendue velontier. Probablement pas, qui sait? Peu importe, cet être fit naître de la nervosité en Amy. Si jamais, c'étais quelqu'un qui enquêtait sur elle? Non! Elle devenait trop paranoiaque, c'étais déraisonnable de penser ça à chacune des personnes qu'elle croisait. L'"étrangère" commenda un café et dis quelques paroles, puis le silence vint. Jusqu'à temps que, Amy avait une envie irrésistible de dire quelque chose.

- Moi qui pensais que t'allais être plus du genre à nourrir les animaux dans les "pets shops" ou ben tirer dans les stands de tire pour oublier qui t'es. J'suis pas mal contente de pas avoir connue ma tante. Sûrement ça aurait été une autre plaie, du genre mes parents. Les tiens ont pas l'air de t'aimer gros pour t'avoir laisser vivre chez c'te femme-là. J'peux pas trop m'vanter là-dessus, les miens m'ont sur-le-champs envoyés ailleurs. Au moins, ça m'a empêcher de pourrir chez eux en attendant que je m'en aille par moi-même. Au moins, t'es partie d'une manière comme une autre, t'allais décamper de toute façon.C'est ennuyeux, ici't. C'est vrai que j'étais forcément dans une rue quand y'avait d'l'action à quelque part. Vivre dans c'te ville là, ça m'énerve un peu, mais peut-être qui aura des trucs amusants à faire ou à tuer. Qui sait?. Avait-elle dit sur un ton turbulente tout le long en ayant peu d'intérêt pour ceux qui s'ennuieraient et l'écouteraient.

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Yume la regarda. Sur le point de boire son café, elle la fixa. Elle avait l'air un peu parano comme fille et aussi très nerveuse. Le café qu'elle avait bu plutôt l'avait stimulée à ce point? Elle ne savait pas...T_T...Elle la regarda méfiante.

"Tuer? Je ne suis pas comme ça! On a pas le droit d'enlever la vie à quelqu'un! Personne n'a le droit!"Dit-elle un peu brusquement

De vieux souvenirs faisaient surfasses. Elle ne voulait pas y penser. Mais juste l'entendre dire le mot *tuer* L'avait fait réagir. Elle la fixa, les sourcils froncés un peu énervée, bien qu'elle essayait de se calmer. Elle essaya de rester zen mais rien à faire.

"T'a complètement l'air parano à regarder partout autour de toi comme tu le fais. T'a l'air d'une fille qui a commis un crime et qui se dit que tout le monde l'observe, que ses moindres gestes sont épiés! Ah et pour ton information mes parents sont mort depuis que j'ai quatre ans"Dit-elle

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Amy s'attendait à cette réaction face à son interlocuteuse. Le mot "tuer" sortait très mal de sa bouche, mais quand elle le disait, ça n'étais pas une très bonne réponse qu'elle recevait. Ça l'amusait un peu de voir que Madako n'aimait pas ce mot. Finalement, elle était inévitablement comme elle le pensait. Assurément. Sans regarder vers la jeune femme, elle tendait son oreille pour voir ce qu'elle allait bien pouvoir dire d'autre que des paroles de morales. Imprévue. "Hic". Elle n'avait pas été discrète sur ces inquiètudes. Tellement que, Yume avait dénichée en pleins dans le mille ce qu'elle avait en tête. En ayant toujours un air calme et espiègle, Amy épousta son chandail un moment et observa le mur en avant d'elle sans cacher ses yeux avec ses cheveux.

- Tu croyais quand même pas que, les personnes qui se retrouvent ici, sont des saints? Qui voudraient moisir dans une de ces villes morbides d'autre que pour tuer ou déprimer ou ben, s'oublier? Dans ce genre d'endroit, tu massacres ou tu te fais massacrer. Que ça soit moralement, physiquement ou autre truc que j'aurai sûrement oubliée d'énumèrer. Ouais. Je suis un peu sur les nerfs, parano si tu préfères, en ce moment. Si tu savais le nombre de monde qui sont prêts à tuer ceux qui ont fait des "erreurs", tu ne pourrais pas te balader sans regarder en arrière pour voir si on veut te tirer un bon coup dans l'dos. Arrivée à quatre ans, tes parents sont morts? Ouah. T'aurais pu bien t'entendre avec eux, tout de même. Ben, je peux pas mentir vraiment à ce sujet, car la pluspart du temps, les parents sont égoistes. Si ils le sont pas, ils ont forcément adoptés l'enfant. C'est daprès moi, quand même. Peut-être que je suis totalement inculte et que j'suis dans l'champs, par contre, rien empêche que je peux avoir quelque chose de vraie dans mon raisonnement. Avait-elle dit d'un ton paisible et par moment, espiègle, comme à son habitude.

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Yume tremblait de rage, ça lui arrivait souvent de péter un plomb pour rien. Mais l'inconnue avait bien raison, elle ne devait pas s'attendre à grand chose de cette ville, d'aucune autre ville d'ailleurs. Il y avait des nettoyeur partout maintenant, des apôtres, etc. Elle se leva et l'agrippa par le collet. Elle dégagait une aura impressionnante de colère.

"Tageule! Tu me dégoûte! Ceux qui sont comme toi je les blaire pas du tout! Tu fais que te plaindre sur ta misérable vie, pas directement, mais quand même! Avec ton petit air espiègle tu pense que tu me fais peur?! Laisse-moi rire! Mes parents m'ont abandonner, ma tante ma battue, j'ai fais des choses pas net, mon copain s'est fait exploser en morceau devant mes yeux! J'ai l'air de m'en plaindre moi? J'emmerde tout le monde avec mes problèmes? Non! Si ta vraiment à foutre de ta vie et que tu fais juste tuer pour te venger, t'es une sacré imbécile!Tu t'es regarder, ta l'air d'une moins que rien. TEs parents t'ont peut-être abandonner, ouais, ta surement eut des moments vachement dur, ouais. Mais regarde toi, ta la chance de te relever et de faire des efforts et tu le fais pas. Alors vient pas te plaindre sur les autres. Moi je fais que survivre, j'men fou bien d'me faire tirer dessus! J'attend juste ça!"Dit Yume

Son discours avait été un peu incohérent, la colère lui avait brouillée l'esprit. Elle lâcha le collet de l'inconnue et sortit avec un fracas du café. Elle s'alluma vite un cigare et soupira pour se calmer un peu.

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Amy avait les yeux fermées et un air plutôt prête pour rire. Madako qui la tenait par son collet et que par la suite l'avait lâchée, l'a rendait très perplexe à propos de sa santé mental et parfois, elle n'arrivait pas à analyser toujours ce qu'elle disait car elle était tellement en colère que ses paroles pouvaient parfois se faire passer pour des mots collés ensemble. Mais c'étais quand même de l'amusement pour ceux qui les regardaient. Avec une indifférence et un détachement plutôt futile de son état et de sa vie, elle arrangea son chandail qui avait été abîmé par la tentative d'assasinat, si on peut dire, de Yume. Elle alla dehors dire son dernier mot à la femme en colère. Pas question qu'elle croit qu'elle aille le dernier mot. Elle fumait dehors. À la sortie du café, en la regardant, elle lui dit:

- Ouais. Ouais. Ouais. Je pensais pas que je faisais mon air espiègle de toujours pour faire peur. Ouais. Je me plains sans arrêt de ma minable vie..Si tu le dis. Je crois pas t'avoir dit ce que j'avais fait dans mon passé ou autre chose, ni autre chose. Dire qu'on se fait blâmer quand on essaie de rendre une conversation ouverte et nullement ennuyeuse. Je tue pas tous ce qui bougent. J'ai tuée ceux qui le voulaient ou qui le provoquaient. Traite moi d'imbécile, j'm'en moque. Mais c'est pas vrai que tu vas salir mon nom. Tu ne sais rien de moi, juste que j'ai pas eu une enfance dans la joie et la tranquilité. Tu te livres à moi depuis toute à l'heure; ma tante, mes parents, ma vie, je ne suis rien... Moi je fais qu'écouter, du moins, entendre ta voix. Arrête dont de jouer la victime puis tenter de me donner des regrets ou reproches si tu préfères après. Finalement, joue le rôle que tu veux, mais viens pas embêtez le monde avec ça. Avait-elle dit en fixant les yeux de Yume et après, elle rentra dans le café pour se reposer les idées.

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